Dimanche 26 octobre 2014
Destination: Sainte-Eulalie-de-Cernon. Départ comme prévu 8h de Saint- Georges-d’Orques, nous sommes une vingtaine . Une fois les covoiturages effectués sous la directive rapide et efficace du « sergent-chef » René POHL, nous voilà tous (tous sauf une voiture qui attend tout de même l’arrivée d’un retardataire, Michel B pour ne pas le nommer, en panne d’oreiller, mais fort sympathique) partis pour une randonnée pédestre de 5 heures et d’environ 17 kms avec une dénivelée de 570 m,
Sainte-Eulalie-de-Cernon, sur le Causse du Larzac au bord du Cernon, une jolie petite rivière de 30 km de long que nous traverserons pour rejoindre notre sentier, est un joli village médiéval fortifié que nous ne manquerons pas de visiter à l’issue de la randonnée. Le parcours que nous allons suivre au rythme des pas de notre animateur aguerri et bienveillant (en référence notamment à l’attelage qu’il a mis place pour me soutenir dans mes derniers efforts mais qui s’est avéré plus dangereux qu’efficace… sa force de traction n’étant pas en harmonie avec mon centre de gravité … j’ai dû lâcher prise avant de me retrouver trainée comme une poupée de chiffon,) mais je m’égare ! Donc, le parcours est jalonné de points de vue aussi divers que beaux à contempler, dans un paysage de buis, de chênes, de champs, de fermes avec leurs lamas et leurs oies, de tunnel, de voie ferrées transformées pour vélorail, tout cela avec le soleil et une petite brise rafraîchissante, bref une journée d’automne comme on les aime.
570m de dénivelée, pas de quoi s’affoler pensez vous !!! Que nenni, mes articulations encore anesthésiées au moment où j’écris, bien que soulagées par les bâtons prêtés par Michel B, notre sympathique retardataire, témoigne de la traitrise des deux montées que nous avons du affronter, loin d’être douces et bienveillantes.
La première bien que raide et caillouteuse, en début de parcours, fût une mise en jambes, dirons nous. La deuxième, après presque trois heures d’efforts, le ventre vide à l’heure du déjeuner bien dépassée, m’est apparue plutôt raide et exigeante, nous obligea à puiser dans nos réserves déjà bien entamées, à maudire ce sommet qui ne venait pas. Je dis nous, en pensant à mon compagnon de galère ; Norbert D.
Vingt minutes que certains jouissent déjà du paysage, affalés pour certains, bien droits sur leurs jambes pour d’autres quand tout le groupe quand se retrouve enfin au complet.
L’heure de l’apéritif arrive et on oublie ses efforts pour profiter pleinement de ce moment convivial où chacun fait goûter à l’autre ce qu’il a porté sur son dos depuis le matin, tout admirant le joli ballet aérien des vautours au-dessus de nos têtes
Après s’être restaurés, reposés : séance photo. Puis en avant la descente, et qui dit montées rapides dit …..à l’envers. J’ai fini par la descendre, hé oui, la volonté sans l’assiduité.
De retour à Sainte-Eulalie-de-Cernon, la visite de ce charmant petit village fut appréciée de tous. Au centre, près d’une charmante petite place agrémentée d’une fontaine et de platanes, se trouve la Commanderie, siège des templiers et des hospitaliers, qui témoigne à elle seule de 600 ans de présence continue d’ordres religieux et militaires en Occident, ainsi que son église datant du XIIe siècle.
Annie Michel
