Juillet 2025: Séjour en Cerdagne

Séjour au lac des Bouillousses (Pyrénées Orientales) du 1 au 4 juillet 2025

Organisateur Christian R. alias CRX

Encadrant Christian R. secondé pour les deux sommets par Jean-Jacques K. et Luc R.

Mardi 1 juillet: Le lac des Bouillousses

Récit Anita C.
Ce mardi 1 juillet nous embarquons pour la Cerdagne, nous quittons St Georges à 8 heures, il fait déjà chaud et les jours suivants s’ont annoncés caniculaires.
« Nous aurons moins chaud là haut vers Mont Louis » Pensons nous !
Après avoir posé nos bagages nous partons pour la randonnée afin de trouver un joli coin près du lac des Bouillouses pour le pique nique.

Je me souviens avoir marché sur d’étroits chemins avec beaucoup de pierres, il faisait chaud, je cherchais mon souffle, je pense que l’altitude y était aussi pour quelque chose.
Le paysage est reposant, il y a cette eau transparente, les fleurs, les vaches qui nous regardent passer, elles sont au repos belles et fières. Nous laissons le lac d’Aude (2136 m), et abordons le retour vers l’hôtel, quand l’orage annoncé nous oblige à allonger le pas. Encore une descente caillouteuse, une remontée par la route, vite les premières gouttes sont là. Les premiers arrivés éviteront la pluie, nos chauffeurs sont allés chercher les derniers pour leur éviter la grosse averse de grêle.

Ouf ! Tout le monde est à l’abri nous regardons les éléments se déchaîner de notre chambre.
Et puis tout se calme, à nouveau le beau temps…
La journée se poursuit par un moment convivial autour du bar, puis le repas (servi à table), la fatigue se fait sentir… et demain?

Plus de photos: J1 Lac des Bouillousses

Mercredi 2 juillet le Tour des 12 lacs

Récit Monique M.
Deuxième jour de randonnée : « La boucle des lacs » ou « Le tour des 12 étangs du Carlit ».
11 km annoncés, pour un dénivelé de 370m soit 4 à 5h de marche.
Pour les plus courageux, il était prévu la possibilité de monter au Carlit 2920m. Le plus haut sommet du Languedoc Roussillon. Ils seront 4 au départ à 7h du matin, je les laisse en parler…
Pour le reste du groupe départ à 9h sous la houlette de Christian. Les lacs s’échelonnent entre 2017m et 2370m.

Au départ une belle petite montée sur un sentier pentu et assez rocheux qui nous a mis en jambe. Arrivé au pied du Carlit, on a bien essayer de voir nos cadors mais sans succès !!

Après ces débuts un peu difficiles, arrivée au premier lac, le chemin est beaucoup plus vallonné. Le parcours est jalonné de nombreuses passerelles en bois. Christian nous apprend qu’on les appelle des patelades. On enchaîne les beaux paysages de montagne. Les eaux des lacs offrent des reflets de toute beauté. Difficiles de ne pas faire une tonne de photos!!

Je ne sais plus combien de lacs on a vu 9 ou 12, en tout cas, c’était magnifique !!!

Après une halte repas sur les bords d’un très beau lac, on a repris le chemin avec l’espoir d’arriver avant l’orage. Comme la veille ils étaient annoncés en début d’après-midi du coup, sur la fin, le rythme c’est un peu accéléré au grand dam de certain !

Mission réussie, nous sommes arrivés 5 minutes avant la pluie toutefois moins soutenu que la vielle.
Peu de temps après nos quatre courageux sont arrivés, apparemment ça a été assez dur !!
Nous partageons nos impressions et photos autour d’une bière bien mérité.

Plus de photos: J2 Les 12 Lacs

Jeudi 3 juillet le Refuge des Camporells

Récit Nicole M.
Nos muscles bien échauffés des deux randonnées des jours précédents, nous partons à 27 depuis l’hôtel des Bonnes Hores vers le refuge des Camporells.
Nous passons devant le lac des Bouillouses et nous sommes encore une fois émerveillés par la beauté du site. Un parcours un peu chaotique en forêt nous conduit sur une magnifique pelouse alpine (pardon, pyrénéenne). C’est encore le printemps ici : nous découvrons de belles étendues de linaigrettes.
Nous arrivons à la cabane de la Balmeta, lieu de pause pour nous et de broutage pour un gros troupeau de vaches. S’il était utile de le rappeler, il n’est pas conseillé de vouloir prendre des photos depuis un gros rocher, même si celui-ci est haut et loin des vaches…..

Après cette péripétie, grimpette assez intense vers le refuge à 2240 m, que nous atteignons avec joie : c’est que nous venons de marcher déjà une dizaine de kilomètres ! Nous apprécions la pause déjeuner avec vue sur l’étang.

Le retour par le même itinéraire s’effectue tranquillement sur une bonne partie du parcours. Nous récupérons en chemin les deux courageux qui ont affronté avec succès le Petit Péric.
Puis nous entendons le tonnerre gronder. Un orage était bien prévu, mais l’entendre arriver a provoqué une brusque accélération. Nous avons tous cavalé le plus vite possible vers l’hôtel : records de vitesse et d’endurance battus ! Ce faisant, l’un d’entre nous s’est malencontreusement retourné un doigt en chutant, et même pas mal, a continué son chemin.
Nous sommes tous parvenus à rejoindre l’hôtel avant les premières gouttes. Ouf ! Nous sommes fatigués, mais tous fiers d’avoir parcouru une vingtaine de kilomètres.

Récit Francis L.
Nous sommes à notre troisième jour de marche avec pour objectif le refuge des Camporels, aller-retour.
Christian nous avait prévenus la veille: le chemin sera long 19 km, le dénivelé conséquent mais progressif.
Cependant des orages sont (encore) annoncés pour le début de l’après-midi. 
Il ne faudra pas s’attarder en route, ni au gîte.
Huit heures, tout le monde est là; 32 marcheurs si j’ai bien retenu.
Notre guide est en tête.  » On y go « .
Nous reprenons un sentier qui mène au lac d’Aude, déjà emprunté le premier jour..
L’allure est donnée par Christian. Nous progressons par paliers en longeant plutôt longuement le lac des Bouillouses et traversons de grandes forêts de pins, de chênes et de hêtres.
Une succession de platelages en bois rouge nous permet d’enjamber, à sec, des cours d’eau qu’accélèrent de magnifiques cascades lumineuses. Nous marchons ainsi sur la Têt (!), presque naissante et tumultueuse. Nous la traversons, rive droite. Puis nous convergeons plus à l’Ouest par une sente rectiligne et pentue qui nous mène à l’abri-refuge de la Balméida. Nous y marquons un arrêt attendu et récupérateur. Les monts Péric nous font face.. 2810 m le grand, 2690 m le petit.

Trop tentés, Jean-Jacques et Luc décident de les affronter. Nous les regardons s’éloigner, admiratifs. D’autant que la veille ils avaient vaincu le Carlit , 2920 m svp, » the finger in the nose « .

Nous accédons enfin au refuge des Camporels situé sur le bord de l’Estang del Mig ( étang du milieu – cf documentation locale ). Le spectacle est saisissant, grandiose de silence et de lumière. Il y fait un temps magnifique et nous en profitons. Nous essayons de retrouver de la vue nos téméraires camarades. Quelqu’un ose : » Je les vois, mais ils sont deux en rouge ».
Pas bon. Seul Luc est en rouge..Et pour cause..
Nous terminons notre repas par un café servi au bar, voire même accompagné d’une jolie tarte aux myrtilles.
Et reprenons notre chemin, par la même route. 
Comme à l’aller, nous faisons halte au refuge de la Balméida. Mais quel fut notre étonnement: J.J et Luc y arrivaient comme nous, victorieux des Péric. Gloire à eux! Nous rentrerons ensemble.
Le tonnerre gronde. D’un côté, de l’autre. Roulement de tambour. Aie! Un enchevêtrement de racines superficielles, prêtes à nous saisir les chevilles, nous oblige à la prudence. Il faut accélérer tout en levant le pied. Paradoxe. Tout le monde est bien rentré. Bien sec, cette fois…

21,4km pour 500 m de dénivelé plus ou moins quelques centimètres. Merci Christian pour cette belle aventure parfaitement réglée et maîtrisée. Et merci à tous pour cette bonne ambiance lors de ce séjour.

Plus de photos: J3 Le Refuge des Camporells

Mercredi 2 et jeudi 3 juillet les deux sommets

Récit Philippe S.
Nous sommes quatre ce matin à nous diriger vers le Pic Carlit. Le soleil nous accompagne. Les premiers lacs apparaissent et nous offrent un décor magnifique. Vers les 9 heures, nous faisons une pause à proximité d’un laquet ( petit lac pyrénéen ). J’en profite pour remplir mes gourdes déjà bien entamées. Nous sommes à près de 2600 m d’altitude.
Les choses sérieuses commencent; plus de 300 m de dénivelé nous séparent du sommet.

Alors que JJ, Luc et Jean-Luc se baladent, je commence à tirer la langue, ne sachant comment adapter mon rythme respiratoire. En plus du pourcentage de pente, le relief est très accidenté, recouvert de rochers saillants et rapprochés les uns des autres, ce qui rend ma progression d’autant plus aléatoire.
JJ, bien en avance, me rejoint pour m’encourager dans ces 50 derniers mètres. Me voici enfin arrivé.!!!

Le spectacle est vraiment magnifique. Nous en profitons pour ouvrir une bouteille de bière bien fraîche que nous partageons avec un randonneur tchèque.
J’avoue en avoir bavé, mais l’arrivée en haut du Carlit efface bien des souffrances… Merci JJ, Luc et Jean-Luc. Un grand merci à Christian pour ce séjour inoubliable.

Récit Jean-Jacques K
Le séjour aux Bouillouses, je l’attendais pour les options d’ascension du Carlit et du Péric. Christian avait confié à Luc et moi la mise en œuvre de proposer leurs ascensions. Cependant la météo des trois journées s’annonçait orageuse dès le début d’après-midi. Donc impossible de penser à s’extraire en cours de randonnée avec une partie du groupe pour proposer ces options, il nous fallait partir plus tôt pour être redescendu avant l’arrivée de l’orage. Donc pour le Carlit on a annoncé la veille au soir un déjeuné à 6h30 pour un départ à 7h pour gravir les 950m de dénivelés et être descendu avant midi. Peu de gens finalement prêt pour le défi physique, nous ne serons que 4 au départ. La luminosité du matin était extraordinaire, sans brume. Les deux premières heures sont faciles et nous amènent au pieds du Carlit. L’ascension proprement dite a été plus ou moins difficile pour les 4 participants, mais nous sommes arrivés au sommet avant 11h. Objectif atteint. Un petit en-cas et un verre de bière pour fêter ça et nous voilà repartis. Nous avons pris le temps d’aller marcher sur un névé à mi-pente. Nous pensions pouvoir retrouver le reste du groupe sur le parcours du tour des lacs, mais ils avaient une bonne quarantaine de minutes d’avance sur nous pour le retour. Nous sommes arrivés vers 14h à l’hôtel juste avant l’arrivée de la pluie, le timing était juste au point.

Pour le Pic Péric, 850m annoncés, il n’y avait pas grand monde pour faire le même départ anticipé. Nos deux compères du Carlit non plus, car bien fatigués de la journée. Luc et moi prenons la décision de suivre le groupe pour le refuge des Camporells le lendemain. Mais, pendant la randonnée, à 10h aux cabanes de la Balmeta, le ciel était sans nuages et les deux pics Pérics tout proches. On n’a pas pu résister d’y aller faire un tour Luc et moi. Toujours personne pour nous accompagner pour les 600m de dénivelés restants, il faut dire que la vue du sentier de la dernière montée du petit pic Péric en ligne droite directe dans la pente ne fait pas rêver. Et c’est vrai que quand on a été dessus, la pente était bien rude. On a bien apprécié la bouteille de vin blanc que Christian avait mis dans mon sac. On l’a partagé au sommet avec deux jeunes Biterrois bien costaux qui arrivaient du grand Péric. La description de leur parcours qu’on avait envisagé comme option de retour nous a convaincu d’être raisonnables et de redescendre directement sans y passer. Nous avons ainsi pu rejoindre le groupe au bout du lac des Bouillouses et rentrer encore une fois juste avant l’orage.

Merci Christian de nous avoir proposé ce séjour dans cet endroit magnifique et de nous avoir proposé de relever ces deux défis.

En vidéo « Relive » le parcours des deux sommets proposé par Jean-Jacques K.: Le Pic Carlit et Le Petit Péric

Plus de photos: Le Pic Carlit et Le Petit Peric

Vendredi 4 juillet Mont-Louis et Saint Thomas

Récit Christian R.
Déjà le dernier jour du séjour !
Départ à 8h30 des Bonnes Hores, un peu tristes de laisser un si bel endroit, sa température idéale, la gentillesse de ses gérants et… les clarines en fond sonore jour et nuit …

La route est en accès libre jusqu’au lendemain, début des vacances. Nous arrivons à Mont Louis et de l’Office du Tourisme, nous regagnons l’entrée de la Citadelle Militaire où nous devons montrer patte blanche ; à notre grand regret, notre Président équipé uniquement d’une Carte d’Identité numérique est …refoulé ! C’est un comble ! L’OT lui offre une visite du Four Solaire.

Nous visitons la Citadelle Vauban, classée UNESCO, qui nous apparaît, de l’intérieur, immense. C’est  le siège du Centre National d’Entraînement  Commando Français. 2500 militaires de toutes les Armes y passent en Stage Commando chaque année ; 150 militaires permanents encadrent cette formation très exigeante. Nous croisons quelques militaires en exercice malgré la chaleur torride. Nous visitons le Puits des Forçats où les militaires punis faisaient tourner pendant 12 heures une roue type cage à hamster pour puiser l’eau à 24 m de profondeur … Les pauvres …

Nous faisons un tour dans la ville basse puis partons vers la vallée ; nous admirons au passage, le Pont Séjourné, plus bel ouvrage d’art de la ligne du Petit Train Jaune.

Nous arrivons aux Bains de Saint Thomas à Pontpédrouse. Cette ancienne station thermale était dédiée aux maladies de peau et à l’arthrose. Elle a été transformée en Centre de Loisirs avec 2 bassins, de nombreux jets et une eau à 35 °. Nous barbotons pendant 45 minutes dans une ambiance très conviviale . C’est un grand délassement après 3 jours de randonnée en montagne.

Nous pique niquons le long d’un torrent avant de nous séparer pour regagner nos domiciles dans la fournaise ; tous ravis de ce séjour revigorant. Nous rêvons déjà au séjour Andorre …

Tout au long de ces quatre jours les photographes ont été nombreux!
Merci à eux d’avoir eu la gentillesse de partager leurs photos:

Christian R., Giovani M., Jean-Jacques K., Jean-Marie B., Jean-Paul L., Monique M., Myriam H., Nicole M., Patrick Z.

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