Les gorges du Gardon ou « Il faut sauver le soldat Patrick »
Une météo idéale et propice à la randonnée, une destination attirante (ermitage, grotte falaises, eaux limpides et fraiches), tout était réuni pour une belle randonnée pour les 28 participants.
Une première partie sans grande difficulté sur le plateau surplombant le Gardon où nous avons pu apprécier le panorama grandiose et voir un gouffre.
Puis une descente relativement aisée nous a permis d’accéder à une entrée de la grotte de la Sainte Baume qui traverse la falaise de part en part sur une centaine de mètres, d’où la nécessité d’avoir une lampe de poche. Le spectacle qui se dévoile à la sortie de la grotte fait rapidement oublier le léger stress que certain(e)s ont pu avoir et c’est à cet instant …que commence l’épisode « il faut sauver le soldat Patrick ».
A la sortie de la grotte nous croisons un groupe qui monte en sens inverse : nous échangeons quelques amabilités et reprenons notre chemin pour admirer quelques mètres plus loin la chapelle Saint Vérédème avant de descendre vers le Gardon et notre lieu de pique-nique. Un pique-nique particulier car trois membres fêtaient leurs anniversaires : l’occasion de partager et échanger diverses boissons apéritives, un déjeuner bien convivial… et c’est alors que je réalise l’absence d’un nouveau membre (et de son sac à dos) dont c’est la première sortie.
Avec Roland S, un autre nouveau membre, je retourne à la grotte … appels sans réponses. Je décide de remonter sur le plateau où il semble qu’il soit reparti avec le groupe croisé dans la grotte. Puis, je redescends rapidement vers le Gardon pour retrouver notre groupe, décide de poursuivre la trace vers l’arrivée.
Pierre G et Patricia S se sont proposés pour refaire le chemin en sens inverse pour retrouver le soldat Patrick. Naturellement selon la loi de l’Em……Maximum, il n’y a pas de réseau téléphonique à cet endroit, donc impossible de communiquer entre nous.
Dans un environnement magnifique la randonnée continue mais avec l’esprit obsédé par l’absence de notre camarade… que nous retrouvons attablé devant une boisson fraîche en compagnie de Patricia et de Pierre. Ouf ! Mon sac à dos me paraît plus léger.
Patrick m’explique tranquillement sa mésaventure : il a tout simplement suivi l’autre groupe et lorsqu’il s’est rendu compte de son erreur n’a pu revenir en arrière car il n’avait pas de lampe pour retraverser la grotte.
Un incident qui se finit bien, toutefois j’en tire un enseignement pour éviter que cela ne se reproduise :
Ne jamais baisser sa vigilance, appliquer la procédure (compter et recompter, rôle du serre-file) même si cela fait parfois sourire.
RPL
