Dimanche 5 février 2023 : Le cirque de Navacelles

Guide : Christian R

La descente vers le parking du cirque de Navacelles révélait le paysage : grandiose.
Depuis le parking la vue sur le hameau était déjà très belle, à tel point que les explications de notre guide atteignaient des randonneurs dont l’attention était ailleurs. Je répète donc : la Vis a un débit moyen de 5m3 par seconde, en période de crue elle peut atteindre 25m3 par seconde et le fait que son cours soit parfois souterrain n’y change rien.
Nous partons et longeons d’abord la Vis, hélas à l’ombre, pour arriver bientôt aux moulins à eaux de la Foux. Leur existence est attestée dans des documents de 1097, très probablement sous un autre aspect car ils furent plusieurs fois détruits lors de crues ou des guerres de religion, mais toujours reconstruits ; il faut se rappeler que durant des siècles la population des vallées caussenardes était beaucoup plus importante qu’à l’époque actuelle et qu’il fallait de la farine pour la nourrir. Les bâtiments de grosses pierres qui se dressent devant nous, austères, sont impressionnants et à l’intérieur le système de meules à roues horizontales surprend par son ingéniosité.
Nous repartons et en passant le pont sur la Vis nous quittons l’Hérault pour pénétrer dans le Gard. N’étant originaire d’aucun de ces départements je peux dire en tout objectivité que la végétation et les paysages ne sont pas moins beau sur l’une ou l’autre rive.
Nous montons, admirant la féérie du cirque. La végétation se fait plus rase, les roches claires se font plus apparentes, le soleil nous réchauffe bien mais la pente ascendante le faisait déjà. Après avoir cheminé sous les falaises notre guide nous arrête à l’abri du vent et au soleil pour déjeuner. Nos regards découvrent l’impressionnant canyon au fond duquel scintille la Vis. On ne s’en lasse pas.
Le repas pèse un peu pour franchir les derniers mètres de montée. Bientôt nous traversons Blandas, village sans grand intérêt apparent, pour aller admirer le cirque depuis un belvédère.
Magnifique.
La descente, raide, vers le hameau et le parking s’avèrera parfois sportive du fait de hautes marches de pierre, de graviers qui roulent sous les chaussures … A l’arrivée de cette descente tout le monde rira, y compris celles et ceux qui s’y sont assis, et cela ajoutera une touche particulière au souvenir de cette randonnée.

Pour les amateurs de statistique : 530 m de dénivelé positif, 16 km, du soleil plein les yeux.
Grand merci pour cette belle balade.

Philippe M
Photos: Philippe M

Album : JJK 
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Vidéo: Mireille Q