Dimanche 21 novembre 2021 : Saint-Guilhem-le-Désert

Guide : Michel BT

Une vingtaine de randonneurs emmitouflés se retrouvent à proximité de Saint-Guilhem-le-Désert. Très vite absorbés par une belle grimpette, les corps se réchauffent. Nous voici arrivés à la maison des Légendes. Cette ambiance à la Lewis Carroll, nous plonge un peu dans « Alice au pays des Merveilles ». Il nous faut reprendre le chemin en direction du roc de la Bissonne, point culminant de notre randonnée à plus de 500 m d’altitude. Quelques chèvres blasées, nous laissent admirer le panorama impressionnant : le massif de la Séranne, le cirque de l’Infernet, le pic Saint-Loup, jusqu’au Canigou enneigé. L’étape suivante nous amène au Max Nègre pour une vue magnifique.
Après un casse-croûte bien mérité, nous abordons les Fenestrelles, chemin construit par les moines de Saint-Guilhem. Ce circuit en étages nous entraîne 200 m plus bas. Nous longeons le Verdus, petit cours d’eau arrosant Saint-Guilhem. La randonnée touche à sa fin.
Une fois arrivés dans le centre du village, certains d’entre nous préféreront se recueillir à la chapelle quand d’autres le feront devant une table de bistrot.

Philippe S

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Photographe : JJK
Vidéo:  René P

 

 

2 réflexions au sujet de « Dimanche 21 novembre 2021 : Saint-Guilhem-le-Désert »

  1. Bravo Michel pour cette magnifique rando … même vue de mon fauteuil!
    Bravo JJK pour les photos! Je peux me retirer l’âme en paix à l’abbaye de Gellone !!!

  2. Merci à Michel pour cette magnifique randonnée, une des plus belles que l’on puisse faire dans la région et à Philippe pour son récit. Petite remarque pour ceux qui ont eu la curiosité de pousser la porte du cloître de l’abbaye de Gellone (les autres aussi) : le spectacle de ce qu’il en reste est affligeant. Les colonnettes cylindriques surmontées de moignons de chapiteaux géométriques sont bien éloignées de ce que savaient faire les bâtisseurs du Moyen Age.
    Si vous voulez admirer les joyaux de ce cloître, il vous faut traverser l’Atlantique et vous rendre au Metropolitan Museum de New York. Mais comment en est on arrivé là ?
    Après bien des vicissitudes, guerres de religions, Révolution, l’abbaye servit de carrière de pierres et au XIXème, l’ensemble des sculptures furent vendues à un magistrat d’Aniane qui s’en servit comme supports pour les pots de fleurs de son jardin. Son fils les vendit à un antiquaire qui les céda à un riche collectionneur américain. Elle furent ensuite rachetées par Rockfeller qui en fit don au Metropolitan. Quelques photos de ces chefs d’oeuvre: https://www.metmuseum.org/fr/art/collection/search/472181
    Saint Guilhem ne fut pas la seule à subir cette razzia pacifique où le dollar remplace le sabre, de telle sorte que le « Met » a pu constituer un musée des cloîtres autonome.

    Patrick Zurlinden

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